Ce projet a pour but d’étudier l’impact social et environnemental du processus de reconversion de la raffinerie Total de Grandpuits à travers 3 grands volets. Le premier volet est social et consiste à faire des entretiens semi-directifs avec plusieurs acteurs de l’entreprise et d’avoir leur représentation et leur ressenti sur la question. Le deuxième volet est technique et son objectif est de faire un état des lieux sur les trois grandes orientations productives visées par le plan de reconversion de l’entreprise: la production de biodiésel, de plastique biossourcé (l’acide poly-lactique, ou PLA) et la pyrolyse de plastique pour production de biojet. Enfin, le troisième volet consite à faire une comparaison entre la reconversion de Grandpuits, qui débute, et celle de la raffinerie de La Mède, qui vient de s’achever.
Cette recherche est menée principalement par Léo Faure, étudiant de Master 2 -Gestion sociale de l’environnement et valorisation des ressources territoriales à l’Université Champollion Albi. Elle est financée par le CNRS.
Ce projet de recherche est aussi une expérience de collaboration transdisciplinaire en région Ile-de-France sur de sujets locaux à fort enjeux environnemental. Il est co-encadré par :
- André Estevez-Torres, Directeur de recherches en physique et chimie, Laboratoire Jean Perrin, Sorbonne Université et CNRS
- Angélique Palle, Chercheure (géographie), Institut de recherche stratégique de l’Ecole Militaire / Chercheure associée, UMR Prodig
- Alexis Tantet, Enseignant-chercheur en sciences du climat et de l’énergie au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD/IPSL), École Polytechnique
- Joan Delort Ylla, Doctorant en sciences du climat et de l’énergie au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD/IPSL), École Polytechnique
- Steve Hagimont, Maître de conférences en histoire contemporaine, Centre d’histoire sociale des sociétés contemporaines (CHCSC), Université de Versailles-Saint-Quentin